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Source : www.bahai-biblio.org
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LA PROMESSE DU CHRIST
Questions-réponses brèves sur le retour du Christ attendu par les chrétiens
Table des matières
1. Pourquoi parler d'une nouvelle religion ?
2. Pourquoi la religion qui est la parole de Dieu change-t-elle ?
3. Pourquoi Dieu ne révèle-t-il pas toutes ses lois une fois pour toutes via un seul messager ?
4. Le Nouveau Testament confirme-t'il qu'après Jésus viendra un autre Messager de Dieu ?
5. Qui est cet autre consolateur pour l'humanité d'aujourd'hui ?
6. Quels sont les principes révélés par Bahá'u'lláh justifiant son titre de Consolateur ?
7. Comment Bahá'u'lláh a expliqué le langage en paraboles du Christ ?
8. Pourquoi ne peut-on prendre ces signes du Jour promis à la lettre ?
9. Que signifie " la fin du monde " - " le temps de la fin " - " la fin des siècles " ?
10. Que signifie l'obscurcissement du soleil ?
11. Que signifie le signe disant que " les cieux passeront avec fracas " ?
12. Que signifie " La terre sera consumée." ?
13. Que signifie les nuées derrière lesquelles le Christ doit revenir ?
14. Que signifie le Christ reviendra comme un roi ?
15. Que signifie le "son de la trompette" comme signe du jour promis ?
16. Que signifie la famine en tant que signe du jour promis ?
17. Que signifie la chute des étoiles ?
18. Que signifie la résurrection des morts ?
19. Que signifie la résurrection du Christ après trois jours ?
20. Quel est le point de vue baha'i sur les miracles du Christ ?
21. Que signifie les miracles cités dans le Nouveau Testament ?
22. Que signifie le diable et comment le chasser ?
23. Que signifie la multiplication des pains par Jésus ?
24. Que signifie la transformation de l'eau en vin à l'occasion d'un mariage ?
25. Quel est le point de vue bahá'í sur la confession ?
26. Et que dites-vous de l'eucharistie ?
27. Quel est le point de vue bahá'í sur le baptême ?
28. Y a-t-il dans la Bible des prophéties confirmant que Baha'u'llah est le retour du Christ ?
29. Y a-t-il dans l'Evangile des prophéties confirmant que Baha'u'llah est le retour du Christ ?
Question 1. - Le Christ dans l'Évangile parle de son retour pour unir tous les peuples. C'est donc au sein du christianisme que tous doivent s'unir. Pourquoi parler d'une nouvelle religion ?
Réponse. - C'est ce que précisément disent les hindouistes (pour ne citer qu'un seul exemple parmi bien d'autres) car leur prophète, Krishna, parle également de son retour au jour promis, pour unir les peuples. Et leur doctrine est également une doctrine d'AMOUR UNIVERSEL. De plus, Krishna est venu plus de deux mille ans avant le Christ. C'est donc à lui que revient la priorité.
Qui doit donc revenir pour unir le monde ? Le Christ ou Krishna ? La réponse est que ce n'est pas le retour physique du Christ ou de Krishna qu'il faut attendre. Qui connaît leurs caractéristiques physiques pour être en mesure de les reconnaître lors de leur retour ? Par le terme " retour " il faut entendre le retour de l'esprit, esprit d'AMOUR UNIVERSEL. Et de ce point de vue il n'y a pas de différence entre le Christ et Krishna, de même qu'entre les autres messagers de Dieu.
C'est comme une fleur (que l'on peut comparer à l'esprit par son parfum) dont on peut dire qu'elle est la même fleur que celle d'il y a deux ou quatre mille ans mais qui n'est cependant pas la même dans sa " chair ".
" La chair ne sert à rien, c'est l'esprit qui donne la vie "
" Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie " (Jean VI-63).
dit le Christ. Par conséquent ce n'est pas selon la chair qu'il faut connaître le Christ mais bien selon l'esprit, autrement dit selon sa parole, ce que Saint-Paul confirme en disant :
" Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair et si nous avons connu le Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette façon. (II Corinth. V-16).
De tout ce qui a été dit, il résulte qu'il s'agit du retour de la PAROLE. C'est la même PAROLE qui revient, la PAROLE ne change pas. C'est le porte-parole qui change.
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Question 2. - S'il en est ainsi, pourquoi la religion qui est la parole de Dieu, change-t-elle ?
Réponse. - Du point de vue, spirituel, la religion ne change pas. En effet, dans chaque religion il y a deux aspects. Le premier est purement spirituel. C'est plutôt un code de morale, et ce code de morale qui est la partie essentielle de la religion ne change pas. Toutes les religions prêchent l'amour, la justice, la charité etc. Le deuxième aspect de la religion est un code pratique traitant des questions telles que le mariage, le divorce, les modes de punition et les cérémonies extérieures. Cette partie de la religion qui est secondaire change pour s'adapter aux nécessités de l'époque. Et c'est Dieu Lui-même, par son messager, qui a le droit de la changer. De ce point de vue on peut dire que la religion change.
Ainsi par exemple, au temps de Jésus, le divorce permis par Moïse, était devenu préjudiciable pour la société. C'est la raison pour laquelle Jésus l'a aboli tout en affirmant qu' " il ne disparaîtra pas un iota de la loi " (Matth.V-18) comme si le divorce ne pouvait même pas être considéré comme un iota de la LOI autrement dit de la RELIGION considérée du point de vue spirituel.
Si donc, au point de vue purement spirituel la religion ne change pas, au lieu de parler des différentes religions, il vaut mieux dire qu'il n'y a qu'UNE RELIGION, la RELIGION DE DIEU toujours en évolution.
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Question 3. - S'il n'y a qu'une religion, pourquoi Dieu ne révèle-t-il pas toutes ses lois et une fois pour toutes, ceci par un seul messager ?
Réponse. - Parce que l'humanité n'a pas la capacité de comprendre toute la mesure d'une telle révélation. C'est comme si l'on disait : " Pourquoi le soleil du matin ne donne-t-il pas toute sa chaleur ? ". C'est que les plantes ne pourraient la supporter, elles brûleraient immédiatement. Mais le soleil de midi donne toute sa chaleur et les plantes ne brûlent pas.
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Question 4. - Y a-t-il dans le Nouveau Testament un texte confirmant une telle interprétation et précisant qu'après Jésus viendra un autre messager de Dieu ?
Réponse. - Oui, il y en a plusieurs. A titre d'exemple ; citons les trois passages suivants :
" J'ai encore beaucoup de choses à vous dire mais vous ne pouvez pas les comprendre maintenant. Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, IL vous conduira dans toute la vérité. " (Jean XVI-12/13)
" Si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous " (Jean XVI-7)
" Je prierai le Père et IL vous enverra un autre consolateur " (Jean XIV-16)
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Question 5. - Qui est cet autre consolateur pour l'humanité d'aujourd'hui qui a tant souffert et qui continue encore à souffrir ?
Réponse. - C'est Bahá'u'lláh, fondateur de la foi bahá'íe.
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Question 6. - Quels sont les principes annoncés par Bahá'u'lláh et dont l'application justifie son titre de consolateur ?
Réponse. - Le premier principe est celui de la recherche personnelle et indépendante de la vérité. En effet, le plus grand mal dont souffre l'humanité c'est le manque d'unité. Et si les hommes ne sont pas unis c'est qu'ils s'imitent les uns les autres et que rares sont ceux qui cherchent personnellement et indépendamment la vérité. Cette vérité étant une, une fois découverte, tous se verront unis. Elle est comme le sommet d'une montagne, ce sommet unique que chacun tente de rejoindre en continuant à monter indépendamment, sans s'arrêter au même point que ses parents ou ses ancêtres ; tôt ou tard tous se rejoindront au sommet.
Le deuxième principe est l'abandon des préjugés. Le monde reste divisé à cause des préjugés, et ces préjugés sont nombreux.
Il y a d'abord le préjugé de religion qui fait que chaque religion se considère comme la seule dépositaire, la seule gardienne de la vérité, persuadée que les autres sont dans l'erreur.
Comment peut-on penser à l'unité quand les adeptes des différentes religions continuent à se condamner les uns les autres.
Il y a encore le préjugé de nation qui fait qu'on pense au bénéfice de son propre pays au détriment de celui de tous les autres. Avec une telle mentalité on ne peut s'unir.
Vient ensuite le préjugé de race. Tant que les blancs croiront qu'ils sont supérieurs aux noirs, l'unité sera impossible. Où est l'unité si je vous dis : " Vous et moi ne faisons qu'un, mais je vous suis supérieur ! "
Un troisième principe dont l'attribution contribue puissamment à l'unité, et par conséquent à la consolation de l'humanité, est le principe de l'unité du genre humain, ce qui revient à dire qu'on ne doit pas diviser l'humanité en deux familles : la famille des sauvés et la famille des rejetés. Il n'y a qu'une seule famille : la famille humaine avec un seul Père qui aime tout le monde.
Un quatrième principes qui est la plus grande consolation au moins pour la moitié du genre humain, et en réalité pour tous, est le principe de l'égalité des droits de l'homme et de la femme.
Un cinqième principe dont l'application consolera la majorité de l'humanité et en définitive tout le monde est le principe de la répartition équitable des moyens d'existence.
Un sixième principe qui contribue non moins puissamment à l'unité est le principe qui proclame l'unité de base de toutes les religions issues d'une même Religion-mère traversant différents stades au fur et à mesure de l'évolution de l'humanité (nous en avons déjà parlé au début de cet exposé).
Un septième principe dont l'application rendra la vie facile et agréable est le principe de la collaboration entre la science et la religion.
Un huitième principe qui changera la face du monde est l'éducation et l'instruction obligatoire et généralisée.
Un neuvième principe dont l'application dissipera tous les malentendus est basé sur l'idée que la religion n'a d'autre but que l'harmonie et l'entente, faute de quoi elle ne peut être considérée comme une religion.
Un dixième principe qui contribue à l'entente et à une meilleure compréhension entre les hommes est l'adoption d'une langue auxiliaire universelle.
Un onzième principe qui garantira la sécurité dans ce monde en désarroi est l'établissement d'un gouvernement mondial et d'une cour d'arbitrage internationale.
Un douzième principe qui est le couronnement de tout est l'établissement de la paix mondiale considérée comme une réalité à bâtir dès maintenant.
Il y a bien d'autres principes proclamés par Bahá'u'lláh, principes dont l'application justifie son titre de consolateur promis. Nous n'en avons mentionné que les plus essentiels.
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Question 7. - Si Bahá'u'lláh est le consolateur, dont la manifestation doit être considérée comme le retour du Christ, il doit, dès lors, expliquer le langage en paraboles dont se servait le Christ qui a dit : " Je vous ai dit ces choses en paraboles. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais je vous parlerai ouvertement du Père. " (Jean XVI-25)
Réponse. - Précisément le premier livre que Bahá'u'lláh a écrit donne l'explication de ce langage en paraboles utilisé dans les Écritures. Ainsi nous y trouvons l'interprétation des termes tels que : la fin du monde - l'obscurcissement du soleil - les cieux qui passeront avec fracas - la terre qui sera consumée - les nuées derrière lesquelles reviendra le Christ - sa souveraineté - la trompette - la famine - la chute es étoiles - la résurrection des morts - etc.
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Question 8. - Pourquoi ne peut-on prendre ces signes du jour promis à la lettre ?
Réponse. - Tout d'abord pour la simple raison que ce serait illogique. En effet, comment peut-on parler de la chute des étoiles sur notre planète alors que nous savons actuellement que la plus petite d'entre elles est un millier de fois plus grande que la terre. Cela équivaudrait à parler de la chute d'une montagne sur un grain de moutarde, ce qui est illogique. Et puis comment peut-on rester endormi malgré ces phénomènes aussi terribles que la chute des étoiles et la disparition des cieux, avec fracas ? Car n'oublions pas qu'en parlant de tels signes qui doivent accompagner le jour promis, Jésus dit : " Craignez qu'ils ne vous trouvent endormi, à son arrivée soudaine. " (Marc XIII-36).
Si nous nous attendons à ce que ces signes se réalisent matériellement nous commettons la même erreur que les Juifs lors de l'avènement de Jésus dont la manifestation devait être accompagnée des même signes.
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Question 9. - Que signifie " la fin du monde " - " le temps de la fin " - " la fin des siècles " ?
Réponse. - Jésus dit : " La moisson c'est la fin du monde " (Matt. XIII-39). Or la moisson c'est le stade de maturité dans la croissance d'une plante. Pour l'humanité c'est le stade de maturité dans son évolution. L'humanité d'aujourd'hui n'entre-t-elle pas dans le stade de maturité ? Nous sommes donc à la fin du monde, au stade final de l'évolution de l'humanité.
" La fin du monde " peut également signifier la fin d'un monde corrompu. Chaque nouvelle révélation met fin au monde corrompu de son époque, raison pour laquelle saint Paul parlant de la corruption du passé dit :
" Nous sommes parvenus à la fin des siècles " (I Corinth. X-11).
A remarquer que le texte anglais dit précisément :
" Nous sommes parvenus à la fin du monde. "
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Question 10. - Que signifie l'obscurcissement du soleil ?
Réponse. - Cet obscurcissement ne peut être matériel car si, pendant une seule seconde le soleil nous privait de sa lumière, il ne resterait sur terre la moindre trace de vie, tout serait mort. Et ce n'est pas pour les morts que le Christ doit revenir. Comme le soleil est la source de lumière matérielle, la religion est la source de la lumière spirituelle que représente l'AMOUR.
Si la religion n'est pas cause d'AMOUR, alors ce soleil se trouve obscurci, ce qui est le cas aujourd'hui alors que les religions se sont divisées en plusieurs sectes antagonistes. Nous sommes donc à la fin du monde car on en voit le signe qui est l'obscurcissement du soleil.
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Question 11. - Que signifie le signe disant que " les cieux passeront avec fracas " ?
Réponse. - Le ciel est le symbole de tout ce qu'il y a de plus élevé. C'est encore une allusion à la religion. De même que toutes les bontés matérielles : l'eau - la lumière - la chaleur...viennent du ciel, toutes les bontés spirituelles viennent de la religion. Les cieux passeront ou " s'évanouiront " (Esaïe LI-6) signifie que les religions s'évanouiront, ce que l'on constate aujourd'hui dans toutes les religions.
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Question 12. - Que veut dire : " La terre sera consumée." ?
Réponse. - Par la terre ou le terrain il faut entendre les idées et les opinions. C'est comme l'expression " sonder le terrain " qui signifie chercher à découvrir les idées et les opinions des autres. La terre sera consumée signifie donc que les idées tombées en désuétude doivent disparaître, phénomène dont nous sommes témoins aujourd'hui.
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Question 13. - Que signifie les nuées derrière lesquelles le Christ doit revenir ?
Réponse. - Les nuées symbolisent ce qui empêche de voir la lumière du soleil. Par conséquent cela signifie qu'il y aura des facteurs qui empêcheront de voir le soleil spirituel qu'est le Christ. De ce point de vue on peut dire que le Christ était déjà venu derrière les nuées. En effet, qu'est-ce qui a empêche les Juifs de voir cette lumière qu'était le Christ ?
1.Changement des lois en tant que première nuée. Pour les Juifs, la loi judaïque était révélée pour l'éternité.
2. La condition humaine du messager de Dieu en tant que deuxième nuée. Par condition humaine nous entendons les caractéristiques telles que le lieu de naissance, humiliation apparente, etc...
Selon les Juifs, le Christ devait venir d'un lieu inconnu. Or le Christ venait de Nazareth d'où " rien de bon ne pouvait sortir ". De plus, il avait des épines sur la tête au lieu de porter la couronne de David.
Si aujourd'hui, nous nous attendons à ce que le Christ revienne comme un roi tout-puissant n'allons-nous pas nous placer dans le cas des Juifs, il y a deux mille ans ?
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Question 14. - Que signifie cette souveraineté disant que le Christ reviendra comme un roi ?
Réponse. - Par la souveraineté il faut entendre la souveraineté spirituelle. Jésus n'a-t-il pas dit :
" Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne puisse être livré aux Juifs. " (Jean XVIII-36)
Ceci confirme une fois de plus l'interprétation spirituelle de la souveraineté du Christ que saint Jean appelle : " le chef des rois de la terre ". (Apocalypse I-5).
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Question 15. - Que faut-il entendre par le "son de la trompette" dont il est parlé dans les Écritures comme signe du jour promis ?
Réponse. - Le son de la trompette signifie l'appel du messager de Dieu. Si l'on prend le son de la trompette à la lettre, comment concilier le son de la trompette et le retour du Christ qui reviendra " comme un voleur dans la nuit ". (II Pierre III-10). Ce n'est tout de même pas avec une trompette que le voleur vient dans la nuit !
Chaque révélation est un son de trompette, et selon saint Jean (Chap.11), c'est avec la 7e trompette que " le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à SON Christ ". (Apocalypse XI-15).
Remarquez qu'il dit SON Christ, c'est-à-dire SON OINT par l'esprit saint, autrement dit son messager. Or ce 7e messager c'est Bahá'u'lláh en partant d'Adam comme premier messager, Noé étant le 2e, Abraham , le 3e, Moïse le 4e, Jésus, le 5e, Muhammad, le 6e, Bahá'u'lláh avec son Précurseur, le Báb, me 7e.
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Question 16. - Que signifie la famine en tant que signe du jour promis ?
Réponse. - Par famine il faut entendre la famine spirituelle. Famine veut dire manque du pain et le pain symbolise la foi. De même que le pain donne la vie matérielle, la foi donne la vie spirituelle, raison pour laquelle Jésus s'est comparé au pain en disant : " Je suis le pain de vie. " (Jean VI-35). Par conséquent le manque de pain veut dire manque de foi. Et que voyons-nous aujourd'hui ? Le manque de foi a atteint de telles proportions qu'on parle de la mort de Dieu. Ne sommes-nous pas au jour promis dont l'un des signes est la famine ?
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Question 17. - Que signifie la chute des étoiles ?
Réponse. - Par étoiles il faut entendre les chefs religieux qui, par l'apparition de la nouvelle révélation, tombent.
Le Nouveau Testament compare aux astres errants les gens qui renient Jésus-Christ. " Ce sont des astres errants auxquels l'obscurité des ténèbres est réservée pour l'éternité ". (Jude I-13).
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Question 18. - Que signifie la résurrection des morts ?
Réponse. - Par le terme résurrection il faut entendre la résurrection spirituelle, autrement dit, lorsque les qualités spirituelles telles que l'amour, la justice, la charité...reprennent vie ou ressuscitent. Et ceci ne peut se faire que par la foi.
Le Nouveau Testament abonde en passages confirmant cette interprétation de la résurrection. Nous en citons quelques-uns :
1. A un disciple qui voulait aller à l'enterrement de son père non croyant, Jésus dit : " Suis-moi et laisse les morts enterrer les morts. " (Matt.VIII-22). Ce qui signifie que les non-croyants considérés comme morts doivent se charger de l'enterrement des morts physiques.
2. Si la mort dont parle la Bible était physique alors aucun chrétien ne doit jamais mourir puisque le Christ dit :
" Quiconque croit en moi ne mourra jamais. " (Jean XI-26).
3. Pour confirmer que les non-croyants sont considérés comme morts, saint Paul dit :
" Relève-toi d'entre les morts. " (Ephésiens V-14).
4. Et pour préciser que la résurrection se fait par la foi, saint Paul dit : " Vous êtes aussi ressuscités en lui, avec lui, par la foi. " (Colossiens 11-12)
5. Afin de bien faire comprendre que ce n'est pas le corps qui ressuscité, saint Paul
déclare clairement : " Mais quelqu'un dira : " Comment les morts ressuscitent-ils et avec quel corps reviennent-ils ? Insensé ! Ce que tu sèmes n'est pas le corps qui naîtra. " (I Corinth.XV-35/37).
Saint Paul compare le corps humain à un grain qui, une fois enterrée, sort de terre sous l'aspect d'une belle plante, ou d'un arbre.
6. Et pour ne pas laisser le moindre doute concernant l'interprétation de la résurrection, saint Paul s'adressant aux Éphésiens devenus chrétiens, dit encore ;
" Vous étiez morts...nous tous aussi...il nous a ressuscités ensemble " (Ephésiens II-1/6).
Ici saint Paul parle de sa résurrection. Effectivement, tant qu'il restait incroyant et persécuteur des chrétiens, il était mort, et lorsqu'il acquit la foi en Jésus-Christ, il est ressuscité.
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Question 19. - Et comment expliquez-vous la résurrection du Christ après trois jours ?
Réponse. - Comme nous l'avons déjà dit, selon le Nouveau Testament il ne faut pas connaître le Christ selon la chair (II Corinth.V-16) mais selon l'esprit c'est-à-dire selon sa parole (Jean VI-63). Autrement dit par le terme Christ il faut entendre sa parole c'est-à-dire le christianisme. Or le christianisme apparemment est resté mort pendant trois jours durant lesquels même ses meilleurs disciples (les Apôtres) étaient troublés, perplexes, ne sachant quel parti prendre : la foi en Christ était enterrée. Mais lorsque après trois jours les Apôtres redevinrent fermes et assurés, lorsqu'ils se mirent au service du christianisme, cette foi reprit vie, ressuscita. Voilà pourquoi saint Pierre dit que le Christ a été mis à mort quant à la chair mais rendue vivant quant à l'esprit. (I Pierre III-18).
Ce qui veut dire que, bien que le Christ ait été mis à mort quant à la chair, son esprit, sa parole, c'est-à-dire le christianisme ressuscita.
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Question 20. - Et concernant les miracles du Christ, quel est le point de vue bahá'í ? Jésus a-t-il fait des miracles ?
Réponse. - Indiscutablement il a, par exemple, guéri des malades physiques, mais uniquement par bonté et jamais pour satisfaire à la demande de ceux qui lui demandaient de faire des miracles pour prouver qu'il est Dieu, raison pour laquelle il répondait à ces demandes :
" Une génération méchante et adultère demande un miracle. " (Matt.XII-39).
Une telle attitude du Christ s'explique facilement. En effet, la guérison miraculeuse d'un homme malade pouvait prouver uniquement aux contemporains de Jésus qu'il était un homme extraordinaire. Cependant, pour les générations futures qui n'en étaient pas témoins ce ne pouvait pas être une preuve du caractère divin de Jésus, ce qu'il n'admettait pas car :
" Dieu ne fait acception des personnes ". (Actes X-34).
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Question 21. - Alors comment les bahá'ís interprètent-ils les miracles cités dans le Nouveau Testament ?
Réponse. - A vous d'en juger ! Je vous cite un seul exemple. Jésus dit : " Voici les miracles qui accompagnent ceux qui auront cru en mon nom. Ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues, ils saisiront les serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera pas de mal, ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris. (Marc XVI-17/18)
Peut-on trouver un seul chrétien qui saisisse un serpent venimeux, qui boive un breuvage mortel et que dans un cas comme dans l'autre cela ne lui fasse pas de mal ? Assurément pas ! Par ce langage, Jésus ne voulait-il pas dire que, de même qu'il y a des malades physiques, il y a des gens moralement malades qui sont comme des serpents venimeux ou un breuvage mortel. Le vrai chrétien pouvait guérir ce genre de maladie, sans être contaminé.
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Question 22. - Que signifie le diable et comment le chasser ?
Réponse. - Il y a dans l'homme deux natures : sa nature spirituelle, la plus élevée et sa nature matérielle comparable à celle de l'animal.
Les attributs de sa nature spirituelle sont l'amour, la justice, le pardon, la pitié...Les attributs de sa nature matérielle sont la haine, l'injustice, la vengeance, la cruauté. C'est cette nature matérielle, animale, qui dans les Écritures du passé est représentée par le terme " diable " ou " démon ".
La mission des messagers de Dieu était de chasser ce démon et de nous apprendre à le chasser. Ce que le Nouveau Testament présente d'une manière imagée en disant que Jésus a transformé les démons d "un démoniaque en cochons et qu "l a noyé ces cochons. (Matth. VIII-32). Cela revient à dire que Jésus pouvait apprendre à l'homme à se débarrasser de son mauvais caractère empreint de haine, d'injustice, de vengeance, de cruauté...et de les " noyer " mission dont il a chargé ses disciples.
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Question 23. - Comment les bahá'ís interprètent-ils ce passage du Nouveau Testament qui parle de la multiplication des pains ?
Réponse. - Le pain c'est la parole de Jésus. Comme nous l'avons dit, le premier le pain) donne la vie matérielle tendis que la seconde allusion au pain donne la vie spirituelle. Avec un peu de pain le sermon sur la montagne) Jésus a rassasié beaucoup de monde et les douze corbeilles pleines de pains font allusion aux douze apôtres.
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Question 24. - Que signifie la transformation de l'eau en vin à l'occasion d'un mariage ?
Réponse. - Le mariage est un mariage spirituel. Ne dit-on pas épouser une doctrine ? En disant : " Je vous ai fiancés à un seul époux " (II Corinth. 11/12). Saint Paul avait également en vue le mariage spirituel.
L'eau d'après la Bible, c'est la Loi. Jésus transformant l'eau en vin veut prouver par là qu'il a donné à la Loi un effet enivrant, tellement enivrant que les gens après avoir épousé la doctrine chrétienne (mariage) ivres de joie, se jetaient vaillamment dans la gueule des bêtes affamées.
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Question 25. - Quel est le point de vue bahá'í sur la confession ?
Réponse. - En disant aux Apôtres : Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés " (Jean XX-23). Jésus n'a pas voulu instituer la confession. Parlant en paraboles il a accordé aux Apôtres le pouvoir de pardonner à ceux qui étaient considérés comme pécheurs d'après l'ancienne loi, autrement dit de se prononcer sur ce qui devait pas être considéré comme péché. Ainsi, par exemple, tout homme non circoncis était un pécheur (le fait de ne pas être circoncis était un péché dont la punition était la condamnation à mort.) Comment, dans ce cas, pardonner à un Romain qui n'était pas circoncis sinon en déclarant que le fait n'était pas un péché. Jésus a accoré un tel pouvoir aux Apôtres pour la simple raison que, persécuté à outrance lui-même pendant trois ans, il n'a pas eu le temps de se prononcer.
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Question 26. - Et que dites-vous de l'eucharistie ?
Réponse. - En montrant le pain, Jésus a dit : " Ceci est mon corps " et en le rompant, il a ajouté " Faites ceci en mémoire de moi ". Puisque son corps était là, tout comme le pain - matériellement - le pain ne pouvait pas être le corps de Jésus. C'est donc un langage imagé comme celui qu'il a tenu en une autre occasion, en disant : " Je suis le pain vivant descendu du ciel. " (Jean VI-51). Or Jésus est venu du sein de Marie et non pas du ciel et matériellement il n'était pas le pain non plus. C'est donc encore une image qui veut dire que de même que le pain matériel donne la vie matérielle, le Christ (par sa parole) donne la vie spirituelle. En ce qui concerne l'eucharistie, rompre le pain en Orient est le symbole de la fraternisation. Rompre le pain en souvenir de Jésus veut donc dire se considérer comme des frères en pensant à Jésus, en parlant e Jésus, de sa doctrine d'amour.
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Question 27. - Quel est le point de vue bahá'í sur le baptême ?
Réponse. - Au temps e Jean le Baptiste quiqonque recevait l'ablution du baptême se repentait de sas fautes avec humilité et sincérité, ce qui est une purification spirituelle. Le baptême et la repentance étaient onc indissolublement liés. C'est pour cela qu'avec l'avènement du Christ on a parlé du baptême de repentance plutôt que du baptême d'eau.
" Jean a baptisé du baptême de repentance " (Actes XIX-4).
Par le baptême on se lavait de ses péchés. "Sois baptisé et lave tes péchés " (Actes XXII-16). L'ablution du baptême devenait une purification spirituelle plutôt qu'une purification du corps. Le baptême n'est pas la purification du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu. (I Pierre III-20/21).
Le baptême est donc un engagement qu'on prend envers Dieu. Quel engagement ? L'engagement d'aimer ! En effet le baptême d'eau signifie le baptême d'amour. C'est ce que nous allons expliquer. L'eau c'est ce qui donne la vie (et là-dessus la science et la religion sont en accord). L'amour aussi c'est ce qui donne la vie ! La science le confirme en démontrant que sans amour (attraction entre les parties) il n'y a pas de vie. La religion l'admet également.
Nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons les frères. (I Jean III-14). Par conséquent, si l'eau est le symbole de la vie de même que l'amour est aussi symbole de vie, parler symboliquement du baptême d'eau c'est parler du baptême d'amour. On en conclut qu'en réalité ce n'est pas par le baptême d'eau qu'on peut connaître qui est chrétien, mais par le baptême d'amour, ce que précisément disait Jésus.
" A ce signe ils connaîtront tous que vous êtes mes disciples si vous avez de l'amour les uns pour les autres. " (Jean XIII-35).
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Question 28. - Chaque fois que vous ave exposé l'interprétation bahá'íe des différents points de la doctrine chrétienne vous l'avez appuyée par un texte évangélique afin de démontrer que pour les chrétiens la religion bahá'íe est la religion chrétienne renouvelée, autrement dit : C'est le retour du Christ. Mais y a-t-il dans la Bible des prophéties précises confirmant une telle revendication ?
Réponse. - La bible abonde en prophéties permettant de voir en Bahá'u'lláh le retour du Christ. Nous allons en citer quelques-unes.
Tout d'abord concernant son retour, le Christ nous renvoie à la vision de Daniel (Matt. XXIV-15) lequel précise lui-même que sa vision concerne la fin des temps (Daniel VIII-17). Et il précise que 2.300 ans seront écoulés. Mais à partir de quelle date ? A partir de la même date que celle où il a prédit le martyre du Christ, c'est-à-dire à partir de l'édit de reconstruction du temple de Jérusalem : 457 ans avant Jésus-Christ. Et ceci nous amène à l'année 1843 soit :
2.300 - 457 = 1843
Il faut donc que 1843 années s'écoulent, autrement dit qu'on arrive à l'année 1844 pour voir le jour promis. Or, 1844 est l'année de la déclaration du Báb, la première année de l'ère bahá'íe.
Á noter que Daniel au début de sa vision dit qu'il lui semblait qu'il était en Elam (Perse) (Daniel VIII-2). Or, le pays d'origine de la foi bahá'íe est précisément la Perse.
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Question 29. - Dans l'Apocalypse selon saint Jean qui est la vision du retour du Christ, avons-nous des prophéties du même genre ?
Réponse. - Saint Jean dit qu'avant la septième trompette (révélation bahá'íe, voir question n° 15) il y aura deux témoins (Muhammad et son successeur 'Ali) prophétisant pendant 1260 jours ou 1260 ans. (Apoc. X et XI). Précisément la durée de l'Islam n'a été que de 1260 ans puisque c'est en 1260 de l'Hégire 1844 de l'ère chrétienne que le Báb a declaré sa mission en inaugurant ainsi le jour promis;
Et alors comme nous l'avons dit, précise saint Jean, " le royaume du monde sera remis à notre Seigneur et à SON Christ ", autrement dit son oint par le saint Esprit, pour notre époque Bahá'u'lláh, nom qui traduit en français signifie Gloire de Dieu. Le Christ n'a-t-il pas dit qu'il reviendrait dans la gloire de Dieu ? (Matt. XVI-27).
En résumé ; la Bible aussi bien que toutes les Écritures abondent en prophéties concernant la révélation bahá'íe. La conclusion à laquelle on arrive est la même que celle par laquelle Jésus s'est adressé aux Juifs en leur disant : "Si vous me croyiez aussi car il a écrit de moi " (Jean V-46).